Les besoins des gens que menacent la famine, la maladie et la violence sont immenses et urgents. 

Pour aider, les gouvernements et la population des pays mieux nantis pensent d’abord aux soins médicaux, au logement, à l’alimentation et à l’eau. C’est compréhensible, certes, mais l’avenir du monde en développement dépend aussi du bon fonctionnement des institutions de base : les écoles primaires et secondaires, la santé et une agriculture respectueuse de l’environnement sont autant de préalables à une vie pacifique, saine et prospère. Il faut soutenir les efforts que déploient en ce sens les populations les plus défavorisées pour construire des communautés florissantes.

Or, il faut, pour ce faire, une gouvernance solide, innovante et déterminée. Et à cet égard, les universités ont un rôle essentiel à jouer. Ce sont elles, en effet, qui forment les enseignants, le personnel infirmier, les médecins, les entrepreneurs ainsi que les chefs d’industrie et de gouvernement, les leaders du secteur public et de la société civile. Hélas, outre leur grande volonté, elles manquent pratiquement de tout. 

Universitaires sans frontières (USF) les aide à rehausser la qualité de leur enseignement et à élargir la portée de leurs programmes afin de mieux servir les communautés. Les bénévoles d’USF, venus pour la plupart d’universités canadiennes, donnent généreusement leur temps à la réalisation de projets qui englobent toutes les sphères de l’activité universitaire, depuis l’élaboration des programmes d’études jusqu’aux services de soutien, en passant par l’innovation pédagogique et la recherche. À ce jour, USF a mené à bien plus de 180 projets et missionné plus de 250 bénévoles.