Projet de secours au Venezuela.

Au Venezuela, les gens meurent de faim, il n'y a pas de médicaments pour les hôpitaux, beaucoup de gens meurent faute de traitements… les services publics se sont effondrés. Des dizaines de personnes sont décédées à la suite de la crise de panne de courant en mars de cette année, beaucoup étaient des nouveau-nés qui dépendaient de ventilateurs et d'autres appareils de survie. Il n'y avait pas d'électricité pour faire fonctionner les machines.

Le Venezuela, dans le passé, produisait près de quatre millions de barils de pétrole par jour, maintenant il n'en atteint pas un demi-million et la plus grande partie est compromise. Le carburant est difficile à trouver. Les gens doivent faire la queue jusqu'à trois jours pour faire le plein. Les voitures se détériorent et il n'y a pas de pièces de rechange car elles sont très chères.

Les gens connaissent des niveaux dangereux de dépression et perdent espoir. Ceux qui peuvent partir fuient vers les pays voisins pour essayer de trouver du travail afin de pouvoir envoyer de l'argent à leurs familles.

À l'heure actuelle, près de six millions de Vénézuéliens ont quitté le pays ces dernières années. Cela a créé une nouvelle crise des réfugiés, un peu comme ce que nous avons vu en Syrie et dans d'autres pays.

Ce que vit mon pays est la plus grande tragédie qu'une nation puisse vivre. Le peuple vénézuélien avait tout et n'a pas quitté le pays. Maintenant, ils vivent avec le souvenir de ce qu'ils ont perdu, beaucoup en tant que réfugiés dans un pays étranger.

Notre organisation aide à atténuer la crise par le biais de « Soupe d'amour », un projet situé à San Fernando de Apure, au Venezuela. Ce projet nous permet d'offrir un repas à ceux qui souffrent de la faim. 42 volontaires sont mobilisés par mois et sont capables de nourrir environ 350 à 400 personnes par semaine. Les dépenses du projet comprennent les ingrédients, l'équipement de protection COVID-19, les ustensiles de cuisine et l'essence pour les déplacements.

Les détails des coûts sont énumérés ci-dessous :​Le coût d'un bol de soupe est de 0,11 $ CAD.Paquet de gants en latex réutilisables (100 unités) 26 $ CADGel antibactérien 640 ml : 3,5 $ CAD.Écran de police de caractères anti-covid, 1,5 $ CADMasques de biosécurité KN95 8,5 $ CAD (10 unités).Détergent nettoyant, chlore, désinfectant 3$ CAD (1 litre).

Alors, que pouvons-nous faire?

Donner : pour que les Vénézuéliens aient accès aux produits de première nécessité que nous tenons parfois pour acquis. Qu'ils soient vus, aimés et entendus.

Équipe SGC