Le Canada est actuellement confronté à deux crises interreliées : la perte de biodiversité et les changements climatiques. Dans un tel contexte, notre pays doit absolument établir des aires protégées bien gérées et bien connectées couvrant au moins la moitié de son territoire afin de préserver sa faune emblématique.

Joignez-vous au mouvement pour protéger au moins 30 % des terres et des océans du Canada d’ici 2030.

Les grands mammifères, comme le caribou, le grizzli et le bison des plaines qui erraient autrefois un peu partout en Amérique du Nord, sont aujourd’hui présents essentiellement dans les dernières régions sauvages qu’abritent nos forêts, notre toundra, nos montagnes et nos prairies. Véritable pouponnière pour les oiseaux des Amériques, la forêt boréale accueille chaque année plus d’un milliard d’oiseaux migrateurs qui viennent y faire éclore leurs œufs. Le saumon, l’omble à tête plate et des milliers d’autres poissons se déplacent dans nos rivières, alors que les baleines règnent dans nos océans. Ensemble, ces espèces constituent une mosaïque de biodiversité qui représente le Canada que nous connaissons aujourd’hui.

Par contre, là où l’on trouvait autrefois de l’abondance, on constate aujourd’hui de sérieux déclins. En effet, la moitié des espèces surveillées au Canada, des lichens aux baleines noires, ont diminué au cours des 40 dernières années, souvent jusqu’à 80 pourcent. La perte d’habitat causée par l’activité industrielle et l’étalement urbain représentent les menaces les plus importantes, mais les changements climatiques deviennent une menace grandissante pour ces espèces et de nombreuses autres au Canada.