Nikkei Internment Memorial Centre
Dénomination enregistrée : CORPORATION OF THE VILLAGE OF NEW DENVER
Numéro d'entreprise : QD-120300
Cet organisme est désigné par l'Agence du revenu du Canada (ARC) comme organisme de bienfaisance enregistré. Ils se conforment aux exigences de l'ARC et ont reçu un numéro d'enregistrement d'organisme de bienfaisance.
Garder en mémoire l’expérience de l’internement
Bienvenue au Nikkei Internment Memorial Centre (NIMC), le seul site au Canada qui se consacre à relater ce chapitre peu reluisant de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale : l’internement des Canadiens d’origine japonaise.
En 1942, environ 22 000 Nikkei (personnes de descendance japonaise), les trois quarts détenant la citoyenneté canadienne, ont été privés de leurs droits civiques, déclarés « sujets d’un pays ennemi » et forcés de quitter leur foyer sur la côte de la Colombie-Britannique. Le gouvernement fédéral a déporté les hommes dans des camps de travaux routiers. Les familles assemblées à Hastings Park à Vancouver ont été parquées dans des boxes d’animaux en attendant leur transfert vers des camps de « réinstallation » dans l’intérieur de la province ou des fermes d’exploitation de betterave à sucre en Alberta, au Manitoba et en Ontario.
Le NIMC relate cet épisode inouï de l’histoire canadienne et rend hommage au riche legs laissé par les pionniers issei (de première génération) qui sont arrivés au Canada en 1877.
Le 22 septembre 1988, une entente de réparation historique a été signée par le premier ministre Brian Mulroney et Art Miki, le président de l’Association nationale des Canadiens d’origine japonaise. Le gouvernement a présenté des excuses officielles et offert des indemnités symboliques pour les pertes matérielles subies à l’époque.
Victime de lois racistes et de politiques de dispersion ayant mené au déportement des Nikkei vers le Japon et l’est des montagnes Rocheuses, cette communauté meurtrie s’est rebâtie peu à peu et compte aujourd’hui 60 000 personnes.
Artisan de ce projet, la Kyowakai Society (dont le nom signifie « collaborer de manière pacifique ») a tenu sa première réunion dans un pavillon de ce site en 1943. Il s’agit de la seule organisation de camp d’internement toujours en activité.
Le NIMC cherche non seulement à parfaire nos connaissances sur l’histoire de l’internement, mais aussi à mettre en évidence la nature fragile de la démocratie et l’importance de protéger les droits civiques de tous les Canadiens.
Le Centre a été désigné lieu historique national du Canada en juillet 2010.
Une copie de la brochure peut être trouvée ici: NIMC_Brochure_Francais_