La pauvreté mobilière : Un défi à huis clos

Cette entrée a été contribué par Furniture Bank, au sein de notre série réfugié, Quittez son foyer : Une série explorant La crise internationale des refugiés. La série blog à multiples parties présente des récits de ceux au cœur de l’action ainsi que les démarches d’organismes charitables et de canadiens à travers le pays.

Photo credit, Fred Lum, Globe & Mail
Photo gracieuseté de Fred Lum, The Globe and Mail

La pauvreté mobilière décrit la condition invalidante, ou l’incapacité de se procurer les articles de mobilier de base qui représentent un niveau de vie digne. C’est souvent un problème silencieux puisque son existence se cache derrière des portes closes mais cette situation est une réalité pour un nombre grandissant de ménages à faible revenu dans les communautés canadiennes, incluant les nouveaux venus et réfugiés. Comme la pauvreté mobilière n’existe que derrière des portes closes, personne ne la voit ou n’en entend parler.

Les meubles sont subtils dans leur emprise

Nous comprenons le rôle que la nourriture, les vêtements et les habitations occupent au sein de nos vies mais nous prenons souvent les meubles pour acquis jusqu’au jour où nous n`y avons plus accès. Pour clarifier, Furniture Bank ne considère pas qu’une maison soit un foyer si elle est dépourvue de meubles, de la dignité et chaleur qu’ils représentent. Nous croyons qu’il est davantage difficile de s’installer dans un nouveau pays sans la sécurité et la stabilité que le mobilier nous apporte.

Imaginez :

  • Faire ses devoirs sans bureau ni chaise
  • Se reposer après une journée de travail sans un lit pour y dormir
  • Préparer un repas sans ustensiles

À tout le moins, La qualité de vie est sévèrement affectée, au pire, cela devient un facteur contribuant à l’exclusion sociale ainsi qu’à la détresse physique et mentale.

Photos courtesy of Fred Lum from The Globe and Mail
Photo gracieuseté de Fred Lum, The Globe and Mail

« Auparavant nous étions isolés et anxieux car c’était difficile ici. » dit Waleed Alghdyan, un refugié syrien décrivant, par le biais d’un interprète, son état d’âme lorsqu’il recueillit les meubles pour le foyer familial lors d’une entrevue avec CBC News Nova Scotia. « Ce fut comme un virage à 180 degrés. »

L’économie d’une maison meublée

La pauvreté mobilière, dans la majorité des cas, touche ceux affectés par différentes formes de déplacement, incluant les réfugiés. Un revenu gravement limité et des allocations de subsistance au moment de leur arrivée au Canada force les familles de refugiées à sacrifier le mobilier en faveur d’autres obligations financières telles que la nourriture, le loyer, les factures de services publics et les besoins en éducation.

En moyenne, il coûte environ de 1 600$ à 3 000$ pour meubler une maison avec des meubles de seconde main. En comparant ceci au 1 350$ en allocation de subsistance qui est offert à une famille de réfugiés parrainée par le gouvernement, il est facile de comprendre pourquoi les meubles ont faible priorité, voir, ne sont pas une option pour les réfugiés.

Les bénéfices psychologiques, physiques et financiers des meubles peuvent être d’importants facteurs dans la prévention du retour au déplacement des réfugiés et leur succès dans leur nouvelle vie au Canada. Pour les réfugiés, incluant la nouvelle vague de familles syriennes au Canada, la sécurité et la stabilité qu’apporte un foyer établi joue un rôle crucial dans le processus de réétablissement et le succès des nouveaux départs.

Ce problème peut être résolu

En 2016, le rapport de « Toronto Environmental Alliance’s Zero Waste Toronto: A Vision for Our City » estime que 6% des déchets envoyés aux décharges de la Grande Région de Toronto sont réutilisables et se chiffre serait réduit à 4% si seulement nous redirigerions nos items en bon état vers des organisations telles que Furniture Banks au lieu des décharges, citant Furniture Banks comme tête d’équipe en redistribution de déchets dans la Grande Région de Toronto.  Cette statistique, grandement due à la mode de redécorer et moderniser l’allure et l’ambiance de nos maisons, prouve qu’il y a suffisamment de mobilier usagé pouvant alléger, et éventuellement éradiquer, la pauvreté mobilière au sein de nos communautés.

L’amoindrissement de la pauvreté mobilière est un mouvement

Syrian family with sofa they chose at Furniture Bank (1)

Nous aimerions penser que ceci est un témoignage de la croissance du mouvement de l’amoindrissement de la pauvreté mobilière, un qui ne considère plus entre autre, le mobilier en bon état comme un déchet, ne sous-estime pas l’impact du manque de mobilier dans nos vies et croit en l’importance d’offrir la dignité d’un foyer meublé à ceux qui s’installent dans leur nouvelle communauté.

Tout le monde mérite le confort, la dignité et la sécurité d’un foyer meublé.

Pour en apprendre plus à propos de The Furniture Bank, ou pour faire un don afin d’éliminer la pauvreté mobilière, veuillez s’il-vous-plais visiter leur page profile d’organisme charitable >>

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